Le Salon du Bon, qui investira la Grande Halle de la Villette du 18 au 20 octobre 2025, ne se contente pas de rassembler les meilleurs artisans, chefs et producteurs de France. Il porte une ambition claire : défendre une cuisine responsable, ancrée dans les réalités écologiques, sociales et culturelles de notre époque.
À travers ses choix de programmation, ses partenaires et sa ligne éditoriale, le salon affirme une vision de l’alimentation qui va bien au-delà de la gastronomie. Il s’agit de repenser les pratiques, de valoriser les ressources locales, de limiter les déchets, de respecter les saisons, et surtout, de remettre du sens dans chaque geste de cuisine. C’est une approche globale, qui intègre autant le produit que le geste, autant le goût que l’impact.
Les exposants présents sont sélectionnés sur des critères précis. Provenance, traçabilité, méthode de culture ou d’élevage, engagement éthique ou social… chaque acteur de la chaîne alimentaire est invité à contribuer à une réflexion collective sur l’avenir de notre alimentation. Il ne s’agit pas simplement de montrer de “bons produits”, mais de raconter ce qui les rend bons : le respect du vivant, la transmission d’un savoir-faire, une démarche cohérente de la terre à l’assiette.
Les conférences, tables rondes et ateliers organisés pendant les trois jours du salon abordent des thématiques concrètes : gaspillage alimentaire, agriculture régénératrice, inclusion sociale en cuisine, innovations durables, pédagogie culinaire, et plus largement, les nouveaux récits nécessaires pour transformer notre rapport à la nourriture.
Cette vision de la cuisine responsable n’est pas figée. Elle est en dialogue constant avec la société, les enjeux environnementaux, les avancées scientifiques et les réalités économiques. Le Salon du Bon se positionne comme un espace de réflexion mais aussi d’action, où se croisent les regards des chefs, des scientifiques, des producteurs, des institutions et du grand public.
C’est en rassemblant ces voix que le salon entend contribuer à faire évoluer les pratiques, encourager les démarches vertueuses et inspirer celles et ceux qui, au quotidien, font le choix d’une cuisine plus juste, plus sobre, et plus engagée.