Bien manger à l’heure de l’urgence climatique : concilier plaisir, santé et planète

En 2025, notre rapport à l’alimentation est à un tournant. Pendant longtemps, bien manger a été perçu comme une affaire personnelle : un choix de santé, de budget, ou de plaisir. Mais aujourd’hui, face aux défis climatiques et sociaux, bien manger est devenu une responsabilité collective. Derrière chaque repas se cachent des impacts sur notre santé, sur nos territoires et sur la planète. Alors, comment concilier plaisir, accessibilité et durabilité ?

Bien manger, un choix de société

Selon la FAO, près de 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont liées à l’alimentation, depuis la production agricole jusqu’à notre assiette. En parallèle, l’OMS estime que une mauvaise alimentation est responsable d’une mortalité supérieure à celle du tabac. Autrement dit, ce que nous mettons dans notre assiette influence autant notre avenir collectif que notre espérance de vie.

Manger mieux n’est donc pas un luxe, mais un impératif. Réduire le gaspillage (qui représente près d’1/3 de la production alimentaire mondiale), privilégier les produits locaux et de saison, soutenir les filières respectueuses de l’environnement : ce sont des actes concrets qui redonnent du sens à l’acte de manger.

Retrouver le goût et le plaisir

On pourrait croire que “manger durable” implique de se restreindre. C’est tout l’inverse. Redonner sa place au produit brut, cuisiner simplement et privilégier la saisonnalité, c’est aussi retrouver des saveurs perdues. La différence entre une tomate importée en hiver et une tomate cultivée en plein été est évidente : plus de goût, plus de nutriments, plus de plaisir.

Les habitudes industrielles nous ont habitués à l’uniformité. Mais réapprendre à goûter, c’est réapprendre à s’émerveiller. Le “bon” est d’abord une expérience sensorielle : partager un repas en famille, découvrir une spécialité locale, sentir une herbe fraîchement cueillie. Ce plaisir du goût est le moteur du changement : si c’est bon, alors c’est durable.

L’éducation comme levier de transformation

Les comportements alimentaires se forgent dès l’enfance. Un enfant exposé tôt à des produits variés développe des habitudes plus équilibrées à l’âge adulte. C’est pourquoi l’éducation au goût est un enjeu majeur. Goûter un fruit cueilli, apprendre à cuisiner des produits simples, comprendre l’origine des aliments : ce sont des expériences formatrices.

En France, des initiatives existent déjà : programmes de cantines durables, ateliers de découverte du goût, potagers scolaires. Mais il faut aller plus loin. Car demain, une génération entière devra composer avec moins de ressources, plus de sobriété, mais aussi avec l’envie de préserver la planète tout en continuant à se faire plaisir.

Un futur d’innovations positives

À l’horizon 2030, plusieurs tendances fortes se dessinent :

  • L’essor de l’agriculture régénérative, qui restaure les sols plutôt que de les épuiser.
  • Les circuits ultra-courts, rendus possibles par la technologie et la logistique locale.
  • Les alternatives végétales, non pas pour remplacer mais pour compléter l’offre alimentaire.
  • L’anti-gaspillage comme nouveau réflexe, avec une valorisation des invendus et une meilleure gestion des ressources.

Ces innovations ne sont pas des contraintes, mais des opportunités. Elles ouvrent la voie à une alimentation à la fois respectueuse et créative.

Le rôle du Salon du Bon

Face à ces enjeux, le Salon du Bon veut être plus qu’un salon culinaire : un lieu de rencontre, d’échanges et d’expériences. Producteurs, chefs, artisans, familles et curieux s’y retrouvent pour réfléchir ensemble à une question centrale : comment faire du “bon” une évidence au quotidien ?

Ateliers de cuisine, tables rondes, rencontres avec les producteurs, découvertes gustatives : chaque visiteur repart avec des idées concrètes et accessibles pour transformer son alimentation, sans compromis entre plaisir, santé et planète.

👉 Rejoignez le mouvement et participez à construire l’avenir de l’alimentation. Réservez vos billets dès maintenant pour le Salon du Bon.

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